La fréquence aux couleurs de la France

Manuel Valls croit qu'un accord est possible

Le ministre des outremers revient le 29 avril pour une 3ème séquence dont l'objectif sera de parvenir à un accord global sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie .

Par Elizabeth Nouar 1 avril 2025 à 10:54
Valls et Thiers

Manuel Valls reviendra le 29 avril en espérant aboutir, à ce moment-là, à un accord global. 
Le ministre des outremers est reparti en estimant que les négociations des derniers jours ont été une étape décisive. Une déclaration commune des parties engagées dans les discussions a été publié à l'issue des négociations. 
Avant son départ le ministre des outremers et le conseiller du Premier ministre Eric Thiers ont échangé avec la presse. "Nous avons franchi une étape décisive" a déclaré Manuel Valls, à l'issue de ces 4 jours de négociations et le ministre des outremers croit qu'un accord est possible. 

Manuel Valls se félicite, d'abord, de l'adoption du budget par le congrès et de la signature du prêt garanti par l'Etat. Il affirme que le contexte de la filière nickel commence à s'éclaircir mais il relève des points d'inquiétude avec l'aggravation de la situation économique, sociale voire sanitaire de la Nouvelle-Calédonie. 

Concernant les discussions politiques, il estime qu'un pas décisif a été franchi lors des échanges qui ont eu lieu ces derniers jours et il annonce son retour en Nouvelle-Calédonie pour une 3ème séquence qui aura lieu à partir du 29 avril. C'est ce que précise une "déclaration commune des parties engagées dans les discussions" qui a été publié hier soir. 
L’objectif de cette 3ème séquence sera de parvenir à un accord global sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et les négociations s’appuieront sur le projet d’accord proposé par le gouvernement le 30 mars. 
Il s'agit du projet d'accord politique qui a été remis dimanche aux groupes politiques mais dont la teneur n'a pas été rendue publique.
D'ici le retour de Manuel Valls et d'Éric Thiers, le travail va continuer. Directement entre partenaires calédoniens et en visioconférence avec le ministère. 
Chaque groupe politique pourra aussi rencontrer sa base. C'est une demande notamment de la délégation UC FLNKS qui veut des sas de discussions au terme de chaque séquence avec l'Etat.

"Un pas décisif a été franchi. Un accord est possible". C'est sur ces affirmations que le ministre des outremers a quitté la Nouvelle-Calédonie en saluant l'esprit de responsabilité des partenaires calédoniens. 

Il est trop tôt pour évoquer un calendrier mais si un accord était trouvé début mai, il devrait encore passer devant le parlement, puis être soumis aux calédoniens qui auront le dernier mot. "Il faut avancer et conclure" déclare encore le ministre qui ne veut pas mettre la pression mais "personne, dit-il, n'envisage l'échec. Un échec serait terrible pour la Nouvelle-Calédonie." 

 

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