Crise à la CCI NC après la garde à vue de David Guyenne

Les affaires judiciaires de David Guyenne créent des remous au sein de la CCI dont il est le président.
Après sa garde à vue de la semaine dernière, 11 élus qui étaient sur la liste d'opposition "Alliance pour la relance", aux dernières élections, pointent une crise de gouvernance à la CCI-NC et ils lancent un appel à la responsabilité et à l’action en estimant que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent depuis la mise en garde à vue de son Président. 

Tout en respectant la présomption d’innocence, ils tiennent à rappeler que la défense des intérêts des ressortissants de la chambre doit demeurer la priorité absolue et que la CCI-NC se doit d’être irréprochable dans son fonctionnement, sa gouvernance et sa représentation. 

Ils indiquent que face à la gravité de la situation, ils ont demandé l’organisation d’une réunion d’urgence, entre élus, d’ici la fin de cette semaine. 

Pour eux, il est essentiel que la Chambre puisse se mobiliser rapidement et efficacement pour accompagner les ressortissants dans cette période particulièrement éprouvante. 

Ils ajoutent que, dans le contexte actuel, marqué par des enjeux économiques et sociaux majeurs, la CCI-NC doit faire preuve de clarté, de responsabilité et d’exemplarité. Et ils soulignent qu'à l’approche de discussions stratégiques, qui vont démarrer dès la semaine prochaine avec Claire Durieu, la représentante de la mission interministérielle, il est impératif que la Chambre soit représentée par une autorité pleinement légitime, capable de porter une parole forte et crédible. 

Ce communiqué est signé de 11 élus consulaires : Laurent JEANDOT, Jérôme ESPALIEU, Marie-Amélie MOLIA, Jacques BEYNEIX, Romain BABEY, Philippe ETTWILLER, Georges SELEFEN, Hatem BELLAGI, Dominique PHAM, Jules NEKOENG et Alexandre RODRIGUEZ