L'UNI soutient le projet Valls
L'Union nationale pour l'indépendance se retrouve dans le projet d'indépendance présenté par le ministre des outremers et elle croit encore à un accord

L'UNI s'exprime publiquement, un semaine après l'échec des discussions sur l'avenir institutionnel. Sa délégation composée d'Adolphe Digoué, de Jean-Pierre Djaiwé et de Victor Tutugoro, tient à défendre le projet d'indépendance avec partenariat proposé par le ministre des outremers. Pour elle, c'est le projet de l'Etat et elle veut poursuivre le dialogue pour aboutir à un accord.
Un accord, qui pour l'UNI, ne peut être que sur la base de la proposition de Manuel Valls. Elle estime que ce projet répond aux aspirations politiques, économiques et social des calédoniens et elle relève qu'il a obtenu l'assentiment d'une majorité de responsables lors des négociation.
L'UNI approuve, d'ailleurs, la méthode Valls et elle se retrouve, déclare Jean-Pierre Djaiwé, dans ce projet d'indépendance présenté par le ministre des outremers
L'UNI regrette que les Loyalistes et le Rassemblement refusent ce projet d'indépendance et elle les accuse même d'avoir tout fait pour torpiller les négociations. Et dans la lignée de Manuel Valls, l'UNI dénigre le projet des partisans de la France en parlant d'un projet rétrograde, de partition et qui n'apporte aucune solution pour l'avenir.
Qu'à cela ne tienne ! L'UNI estime qu'un accord est possible. Elle affirme qu'il existe un consensus entre une partie importante des délégations présentes à Deva, en l'occurrence Calédonie ensemble, l'Eveil océanien, le FLNKS et l'UNI.
Après l'échec des discussions, l'UNI voit deux options. La première c'est donc de poursuivre les discussions pour trouver un consensus sur le projet par l'Etat.
A défaut, elle suggère que l'Etat organise un référendum de projet pour départager les deux propositions, celle d'une souveraineté de la Calédonie avec la France et celle d'un fédéralisme au sein de la France.
L'UNI qui n'est pas favorable pour l'instant à l'organisation des élections provinciales parce que cela créerait de nouveaux problèmes.