Le projet d'une Nouvelle-Calédonie française et prospère.
Les partisans de la France tenaient une réunion publique à l'Arène du Sud avant le départ de leur délégation pour le sommet de Paris.
Les Loyalistes et le Rassemblement se disent soulagés que le président de la République reprenne la main sur le dossier en convoquant un sommet le 2 juillet à Paris. Ils tenaient une réunion publique, mercredi soir, à l'arène du Sud de Païta, à quelques heures de leur départ pour Paris où ils vont participer au sommet présidé par Emmanuel Macron.
Pour la chef de file des Loyalistes, Sonia Backès, la convocation de cette réunion est un soulagement après le "cauchemar de Déva". Et elle a tenu à rassurer ceux qui doutent des engagements d'Emmanuel Macron
Les discussions à Paris comprendront un volet institutionnel qui se tiendra sous la présidence d'Emmanuel Macron, assure Sonia Backès et elle relève, aussi, l'importance du volet économique et social qui portera sur la relance économique, le nickel ou encore le système de santé.
Le membre du gouvernement Christopher Gyges est revenu sur quelques-uns des dossiers économiques qui seront examinés à Paris.
Gil Brial a, pour sa part, expliqué à la tribune le projet porté par le ministre des outremers. Pour lui, le projet Valls c'est l'indépendance et c'est une trahison
Depuis Paris, et par visioconférence, Virginie Ruffenach a appelé à la confiance et elle a insisté sur l'importance du lobbying et de la détermination pour s'opposer au projet du ministre des outremers.
Pour le député Nicolas Metzdorf, le sommet qui va se tenir à Paris est un moment crucial et il a indiqué les messages que les Partisans de la France vont porter à Paris
Le projet nouveau ne peut être que dans la France et on va aller chercher le bon accord, celui d'une Calédonie française et prospère ont affirmé tous les orateurs des Loyalistes et du Rassemblement qui ont aussi souligné leur parfaite unité.
Un rendez-vous indispensable avant des rencontres importantes souligne Sonia Backès
Une réunion publique à laquelle assistait un millier de militants et sympathisants des Loyalistes et du Rassemblement. Elle avait été ouverte par la président du Rassemblement, Alcide Ponga.
