La Nouvelle-Calédonie urgence nationale
Dans sa déclaration de politique générale, Sébastien Lecornu indique qu'il proposera de transcrire les accords de Bougival dans la Constitution avant la fin de l'année

La Nouvelle-Calédonie très présente à Paris et notamment à l'Assemblée nationale où le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a affirmé devant les députés qu'il demanderait au Parlement de se positionner avant la fin de l'année pour transcrire l'accord de Bougival sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution.
Auparavant, le projet de loi constitutionnelle avait été présenté par la nouvelle ministre des outremer Naïma Moutchou lors du tout premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu 2.
Un projet de loi constitutionnelle présenté dans son compte-rendu par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.
Et en parallèle, la proposition de loi organique qui vise à reporter les élections provinciales à juin 2026 a commencé son parcours en étant examinée, cette nuit pour nous également, par la commission des lois du Sénat.
Le texte a été inscrit en urgence à l'ordre du jour du Sénat où il devrait être adopté sans difficulté, avant son examen à l'Assemblée le 22 octobre.
Ce sera plus compliqué. C'est ce que reconnait le député Nicolas Metzdorf qui est actuellement à Paris et qui réagit d'abord au discours de politique générale de Sébastien Lecornu
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La Nouvelle-Calédonie présente lors du conseil des ministres, dans le discours de politique générale du Premier ministre et à la commission des lois du Sénat. Il faut dire que le temps presse : la loi qui reporte les provinciales doit être promulguée avant le 2 novembre, soit quatre semaines avant le scrutin, pour éviter la convocation automatique des électeurs avant la fin du mois de novembre.
L’association un cœur, une voix a d'ailleurs adressé une lettre ouverte aux parlementaires pour "leur demander solennellement d’adopter la loi organique reportant les élections provinciales." Elle affirme que le "report des élections provinciales n’est ni une manœuvre politicienne, ni un passage en force. C’est au contraire, dit-elle, l’occasion de rendre justice à des milliers de Français installés en Nouvelle-Calédonie depuis des décennies qui sont exclus du droit de vote, déchus de leurs droits civiques. Une situation inédite et inacceptable dans une démocratie."