Il sera bientôt obligatoire de déclarer ses ruches sur le Territoire
Le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a adopté un arrêté afin de lutter contre l’invasion d’espèces menaçantes.

Le syndicat des apiculteurs de Nouvelle-Calédonie est à l’initiative de cette demande. Cette obligation permettra, en cas de problème sanitaire, de traiter de manière efficiente le danger car les autorités sauront qui détient des ruches. Même si pour le moment, la Nouvelle-Calédonie est indemne de la majorité des agents pathogènes, le risque d’introduction est toujours possible et les dégâts peuvent être importants, notamment avec le parasite Varroa explique Philippe Lemaitre, président du syndicat des apiculteurs en Nouvelle-Calédonie.
Si en Métropole, l’autorisation de détenir des ruches est une compétence relevant des préfectures, elle appartient aux communes en Nouvelle-Calédonie. Nouméa, Paita et Bourail ont été les premières communes à prendre des arrêtés d’obligation de déclaration de ruche. Il y a environ 5 ans, c’est ensuite la Foa et Boulouparis qui l’ont rendu obligatoire. Depuis 2008, il est également possible de déclarer volontairement ses ruches auprès du réseau de surveillance apicole RESA.
Cette obligation sera applicable dans un délai de 6 mois après la publication de l’arrêté au journal officiel. Les personnes détenant des ruches devront ensuite se déclarer auprès du service d’inspection vétérinaire alimentaire et phytosanitaire (SIVAP), pour obtenir un numéro « apiculteur » (NAPI) qui devra être visible sur les ruches.