Congrès. Election le 28 juillet

Ce renouvellement est une formalité qui a lieu tous les ans pour élire le président et les vice-présidents du Congrès et pour composer la commission permanente et les commissions intérieures.

Mais ce rendez-vous prend une tonalité particulière cette année alors que les indépendantistes président désormais le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Un certain suspens entoure l'élection du président du Congrès d'autant plus qu'il n'y a pas véritablement de majorité dans l'hémicycle du boulevard Vauban où les 3 élus de l'Eveil océanien font la balance.

Il y a un an, ils avaient voté pour les indépendantistes en portant Roch Wamytan à la présidence de l'institution mais, cette année, le président de l'Eveil océanien, Milakulo Tukumuli a fait savoir qu'au nom de l'équilibre, il porterait ses voix sur un candidat loyaliste.

Le parti wallisien pose toutefois une condition à ce soutien. Il veut que les Loyalistes présentent un candidat unique.

Pour l'instant, il n'y a que deux candidatures officiellement déclarées pour la présidence du Congrès : Celle de Roch Wamytan qui est candidat à sa propre succession et celle de Virginie Ruffenach, la chef du groupe Avenir en Confiance.

On sait, par ailleurs, que des négociations sont en cours entre l'Avenir en Confiance, qui peut compter sur 19 voix au sein du Congrès, et Calédonie ensemble qui ne dispose plus que de six élus. 

Les listes de candidats doivent être déposées avant le 27 juillet à 9h, à la veille du scrutin et le suspens risque de durer jusque là.