JOURNAL : LUNDI 06/01/20 (SOIR)

Deux jours après le terrible crash d'un avion de tourisme qui a coûté la vie à 4 personnes à Lifou dans la nuit de vendredi à samedi, l'identité des victimes a été communiquée officiellement en fin d'après-midi. Il s'agit du pilote et propriétaire de l'appareil, Samuel Hebert, âgé de 54 ans, d'Anaïs Natiran, 26 ans, Annaëlle Bannerot, 24 ans, et de Arthur Cawidrone, 24 ans.

Trois des quatre victimes du crash étaient des contrôleurs aériens et Air Calédonie a souhaité être au plus proche de ses équipes, en particulier, ceux qui côtoyaient les victimes. La compagnie aérienne a annoncé, notamment, l’ouverture d’une cellule psychologique pour permettre aux personnes qui le souhaitent de s’exprimer sur ce drame. La compagnie aérienne qui devra, également, réfléchir à la poursuite de son exploitation avec un effectif réduit à deux contrôleurs aériens.

Dans un communiqué, le vice-procureur Hervé Ansquer précise que l'enquête a été confiée conjointement à la section de recherche de la gendarmerie nationale et à la section de recherche des transports aériens de la gendarmerie, avec la collaboration du Bureau Enquêtes et accidents du ministère des transports. L'enquête devra dire pourquoi ces quatre personnes ont décidé d'embarquer pour un vol de nuit au-dessus de l'île, et déterminer les circonstances de l'accident, qui selon le parquet de Nouméa n'implique pas, en l'état, l'action d'un tiers.

Depuis quelques jours, en raison d’un problème technique, le rechargement des Cartes Libertés, Tourism Card et le rechargement des Forfaits Bloqués sur les téléphones portables étaient impossibles. Le service était indisponible. La conséquence, qui a très vite été divulguée par le grand public sur les réseaux sociaux : les communications étaient, durant quelques jours, non-facturées pour les clients, et illimitées. Depuis samedi soir, les SMS et les appels étaient gratuits. L'Office des Postes et des Télécommunications précise que l'incident a été résolu, par le biais d’un communiqué diffusé à 16h ce lundi.

L'USTKE va rester très vigilante sur le volet social de la nouvelle stratégie de Valé NC. C'est en résumé, la position du syndicat exprimée ce matin devant la presse. Alors que le dialogue social se poursuit à Goro, l'USTKE veut limiter le plus possible l'impact social du nouveau modèle économique de l'usine du Sud.

Un nouveau modèle dont l'enjeu principal est de recentrer la production sur le NHC, destiné aux batteries de véhicules électriques, ce qui implique également la fermeture de la raffinerie et le report de deux ans du projet Lucy. Depuis ces annonces, les syndicats et la direction discutent beaucoup de cette nouvelle stratégie et avant tout, de son volet social. Une centaine de licenciement serait prévu et environ 500 sous-traitants seraient concernés, pour la plupart des petits patentés habitants la région de Yaté. C'est la raison pour laquelle l'USTKE va rester très attentive à la suite des évènements.

L’actu sport : du Football.  Antoine Kombouaré a été démis de ses fonctions à Toulouse. Sans surprise, le coach calédonien fait les frais des mauvais résultats du club, et surtout de l’élimination du TFC en coupe de France, face au club de Saint Pryvé-Saint Hilaire, une équipe de Nationale 2. L’entraîneur Kunié avait repris les commandes d’une équipe Toulousaine déjà dans le rouge à la mi-octobre, et le départ d’Alain Casanova. Son bilan avec Toulouse : 2 victoires et 11 défaites. L’équipe reste lanterne rouge du championnat de France.

Encore un calédonien sur la scène nationale. En Supermotard, Laurent Fath repart sur le championnat de France. Le pilote sera engagé cette saison avec le Team Luc1 Motorsport. Un retour aux sources pour le pilote du caillou, qui a déjà roulé pour cette équipe de 2015 à 2017. Son objectif sera de décrocher le titre de champion de France S1 prestige, la catégorie Elite, au guidon d’une Honda.

Et puis en Tennis, les internationaux BNP Paribas de Nouvelle Calédonie ont débuté ce lundi. A ne pas manquer, notre émission spéciale, tous les jours, de 17h à 17h30, depuis notre plateau installé, sur les courts du Ouen Toro.