Club politique

Un club politique un peu particulier alors que l'état d'urgence a été décrété hier matin en Nouvelle-Calédonie après 3 nuits d'émeutes et alors que l'ordre public n'est pas encore rétabli.
Il y a encore des tensions extrêmement fortes à Nouméa et dans son agglomération.
Nouméa qui a connu un déferlement de violence sans précédent avec des incendies, des barrages, des pillages. C'est le tissu économique qui a été principalement visé avec des dizaines d'entreprises détruites par le feu mais c'est un véritable climat de terreur qui s'est instauré et cela pose beaucoup, beaucoup de questions.
Il y a d'abord la sidération.
Malgré les menaces de la CCAT depuis le début du processus législatif modifiant le corps électoral, personne n'avait prévu l'ampleur de la mobilisation ni la violence des actions.
Pouvait-on anticiper un tel mouvement ?
Il y a ensuite la forme particulière de ces actions, qui mêlent revendication politique et opportunisme. Les casseurs sont-ils des militants politiques ou des délinquants manipulés ?
Et puis qui orchestre ou organise cette mobilisation qui s'apparente à de la guérilla urbaine ? Il y a des responsabilités politiques mais on parle aussi d'ingérence étrangère.
Et puis autres questions.
Pourquoi la situation a-t-elle semblé être hors de contrôle ?
Pouvait-on éviter ça ?
Et surtout, quelles peuvent être les conséquences ? Le vivre ensemble est-il un rêve inaccessible ?