Violences après la manifestation: premières décisions judiciaires.

Cinq gendarmes mobiles ont été blessés lors de ces heurts avec des manifestants - dont l’un grièvement avec traumatisme crânien. L’auteur présumé de ses blessures l’a frappé avec une barre de fer mesurant près de 2 mètres; il est toujours activement recherché à l'heure qu'il est. Deux autres mis en cause ont donné des coups de poing et de pied aux gendarmes, sans donner lieu à une incapacité de travail ; ils ont reconnu les faits. L’un d’eux avait des antécédents de violences volontaire. Le parquet a également mis à exécution plusieurs peines d’emprisonnement figurant à leur casier judiciaire.
Un quatrième mis en cause a été convoqué à une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en septembre 2024. Il avait jeté une bouteille d’eau en direction du pare-brise du véhicule de gendarmerie qui s’était placé en travers du convoi. Il a reconnu les faits et ne présentait aucun antécédent judiciaire.
Les faits s’étaient déroulés à proximité du gouvernement, lors du premier jour de la visite de Gérald Darmanin en Nouvelle-Calédonie. Les faits de violence volontaire commis à l’encontre des forces de l’ordre justifient un traitement judiciaire réactif et ferme, conclut le procureur de la République Yves Dupas lors de ce long communiqué, évoquant, je cite, des atteintes inacceptables portées à l’autorité de l’Etat.