La fréquence aux couleurs de la France

Veylma Falaéo élue et Roch Wamytan sanctionné

Veylma Falaéo, nouvelle présidente du congrès de la Nouvelle-Calédonie. Mais son élection traduit aussi, et surtout, un vote sanction pour Roch Wamytan,

29 août 2024 à 07:09
Nouveau bureau

Les réactions ont été nombreuses après l'élection de Veylma Falaéo à la présidence du congrès et les déclarations traduisent les intentions des divers groupes politiques. Pour les partisans de la France, il s'agit clairement d'un vote sanction pour celui qui présidait le congrès sans interruption depuis 2019 mais dont la politique et les prises de position étaient très controversées.

C'est un pour Roch Wamytan, qui est remplacée par une élue de l'Eveil océanien alors qu'il invoquait depuis 2019 une majorité océanienne, et c'est aussi un revers pour l'Union calédonienne mais Pierre Chanel Tutugoro, le chef de groupe UC FLNKS et nationaliste explique qu'il l'avait vu venir

Cette élection constitue une sorte de rupture entre l'UC et l'Eveil océanien mais Pierre Chanel Tutugoro reconnait qu'il y avait eu des alertes 

 

Un revers pour l'Union calédonienne mais pas forcément pour le PALIKA. Même si tous les élus indépendantistes ont porté leurs voix aux deux tours sur Roch Wamytan, le président du groupe UNI, Jean-Pierre Djaiwé, se contente de prendre acte du choix des élus du congrès

 

Du côté des élus partisans du maintien dans la France, on ne cache pas sa satisfaction d'avoir fait battre le président sortant du congrès. Virginie Ruffenach, chef du groupe Rassemblement déclare que ce vote a exprimé la ferme opposition d'une majorité d'élus à la politique de Roch Wamytan

 

Même analyse pour Gil Brial, porte-parole des Loyalistes. Il fallait, dit-il, que les élus prennent leurs responsabilités pour dire stop à la politique de l'UC après les émeutes de la CCAT

 

Et toujours pour les Loyalistes, le député Nicolas Metzdorf revendique la volonté de sortir Roch Wamytan de la présidence du congrès

 

Calédonie ensemble s'est associée à cette majorité qui a porté Veylma Falaéo à la présidence au détriment de Roch Wamytan et pour Philippe Dunoyer, ce vote a deux significations

 

Des réactions qui vont dans le même sens, dans le camp non-indépendantiste tant les émeutes du 13 mai ont changé la donne. On parle maintenant de majorité de reconstruction

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