Un premier pas vers des négociations
L'ensemble des partenaires a répondu à l'invitation du ministre des outremers pour une plénière de restitution et de méthode. Ils doivent tous se retrouver mercredi, jeudi et vendredi pour dialoguer autour de trois thèmes : le lien avec la France, la gouvernance et le nouveau contrat social.

Manuel Valls est entré dans le vif du sujet en rassemblant, dans l'hémicycle du congrès, l'ensemble des délégations qu'il avait reçues en bilatérales à Paris et il leur a proposé des thèmes et un calendrier de discussions.
Toutes les délégations avaient répondu à son invitation pour participer à cette plénière de méthode.
Les délégations Loyalistes, Rassemblement, Calédonie ensemble, UNI et UC FLNKS ainsi que l'Eveil océanien étaient présentes dans l'hémicycle du boulevard Vauban où le ministre a fait le bilan des discussions bilatérales avant de leur proposer 3 thèmes de négociation : le lien avec la France, la gouvernance et le nouveau contrat social.
Mais après cette réunion plénière, le ministre a reçu chacune des délégations en bilatérales pour préciser ces thèmes et dissiper quelques malentendus.
A la fin de cette séquence, Manuel Valls s'est réjoui, face à la presse, de ce premier rendez-vous réussi.
La poursuite des discussions, ce sera mercredi jeudi et vendredi et le ministre a tenu à placer ses interlocuteurs face à leurs responsabilités en invoquant le marasme économique et social, la fracture entre les communautés, les violences, et le blocage politique. "Tout est réuni pour remettre le feu aux poudres", déclare Manuel Valls qui en a appelé au principe de conséquence.
A partir de mercredi, les délégations politiques et l'Etat vont donc dialoguer, discuter et peut-être négocier autour de trois thèmes précisés par le ministre des outremers.
Et Manuel Valls a tenu à ajouter qu'il avait aussi posé un certain nombre de principes essentiels pour prendre conscience de sa détermination à conclure un accord
"Fort de ces principes et avec la volonté d'affirmer que la France est là, nous pouvons discuter" déclare le ministre des outremers qui souligne que le plus difficile reste à accomplir, c’est-à-dire, trouver le chemin de l'accord. Et il veut rester lucide sur les difficultés.