SUD. Nouvelle politique éducative
A quelques jours de la première rentrée pour le nouvel exécutif, Sonia Backès a fixé les grands axes de développement pour la durée de la mandature. Une politique éducative qui va faire l'objet d'une délibération qui sera soumise demain au vote des élus réunis en séance plénière. L'idée est bien sûr de fixer pour les quatre ans qui viennent les objectifs prioritaires de l'école en Province sud. La Nouvelle Calédonie a son projet éducatif mais la province souhaite l'accompagner à l'intérieur des compétences qui sont les siennes. Et des axes forts ont été dégagés, nous a dit la présidente de la province Sonia Backès. D'abord, la modernisation avec le passage au numérique. Vient ensuite la sécurité, pour limiter les actes de violence. Enfin, le premier internat de la réussite ouvrira ces portes.
Parmi les autres objectifs définis par la province il s'agira d'ancrer l'école dans son environnement régional en mettant l'accent sur l'apprentissage de l'anglais. Une convention signée avec le New South Wales en Australie permettra ainsi de former les enseignants calédoniens et de recevoir des enseignants australiens. Enfin cette politique éducative entend valoriser le métier d'enseignant en améliorant leurs conditions de travail, l'évolution de leur carrière ou les possibilités de reconversion.
Evidemment tout cela a un coût et en cette période de difficultés économiques les budgets sont contraints, mais selon Sonia Backès, il y a des domaines où il ne faut pas chercher à faire des économies.
16 milliards de francs c'est un budget en augmentation de 2,6%. L'enseignement en Province sud en chiffres, ce sont 1500 salariés dont 1300 enseignants, 20 600 élèves dans le primaire et 11 000 dans le secondaire répartis dans 124 établissements. Entre 2020 et 2024, le seul budget de la sécurisation des écoles et collèges va représenter un investissement de 1 milliard 200 millions de francs.