Soutien scolaire : certains parents craignent une baisse de niveau de leur enfant

Depuis deux mois bientôt ils n’ont pas franchi le seuil de l’école. Les jeunes calédoniens font leur rentrée dans moins d'une semaine. Certains n’ont pas attendu la reprise scolaire pour se replonger dans les bouquins. 

Les émeutes de mai 2024 ont en effet sensiblement bouleversé l’année scolaire des jeunes calédoniens. Ils ont subi plus d’un mois d’interruption scolaire à compter du 13 mai, puis les cours ont repris, mais en distanciel au moins jusque fin juin, voire plus longtemps pour certaines écoles encore menacées par les émeutiers. 

Alors, même si l’année est passée, certains parents se font du souci, est-ce que le niveau de leur enfant est suffisant ? C’est le type de famille qu’a accueilli la Bélécole cette année. La structure située au Motor Pool enseigne généralement les langues, mais a élargi son catalogue de cours pour cette rentrée scolaire. Claudia est la gérante de la Bélécole.

La Bélécole qui organise des stages en ce début d’année, mais pas seulement. De nombreux organismes proposent du soutien scolaire tout au long de l’année. C’est le cas de Philippe Wejiene qui gère la structure Uma Ne Ixatua au 7ème km.  Comme il l’observe, les demandes sont souvent les mêmes : certaines matières semblent donner plus de fil à retordre aux élèves.

Et l’avantage des cours du soir, c’est aussi de permettre un suivi en plus petit comité, plus individualisé. Un format qui attire aussi les parents dont les enfants présentent certaines difficultés. Des profils que Laurent Datim et son équipe rencontrent fréquemment dans la structure qu’il gère, cours Omega au Motor Pool.

Un suivi plus personnalisé, des méthodes de travail qui peuvent aussi changer de celles qu’on connait à l’école, finalement qu’en pensent les élèves ? Manon et Marion entrent toutes les deux en classe de 6ème ce 17 février, elles suivent actuellement des cours à la Bélécole.