Mathias Chauchat de retour en cours
Sa période de suspension à titre conservatoire arrive à échéance. L’inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche préconise un rappel à l’ordre du professeur après ses propos tenus lors du conseil d'administration du 27 septembre.

Lors de conseil d'administration, la Présidente de l’Université de la Nouvelle-Calédonie avait vivement réagi. Catherine Riss avait condamné avec la plus grande fermeté les propos tenus par Mathias Chauchat. Le professeur avait justifié l’agression d’un vigile, 2 incendies criminels, et une tentative d’incendie par le lien de filiation entre un enseignant-chercheur de l’UNC et la mairie de Nouméa qu’il accuse d’être à l’origine du démontage des installations érigées devant le Sénat coutumier. Il lui était aussi reproché de faire œuvre de propagande politique durant ses cours au lieu d’enseigner sa matière. L’inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche missionnée par le ministère de l’enseignement supérieur avait été saisie.
Après plusieurs mois d’instruction, l’inspection a remis son rapport et indique que les propos de Mathias Chauchat, bien que maladroits, ne peuvent être considérés comme constitutifs d’une faute disciplinaire au regard de l’incendie survenu sur le campus de Nouville. Elle indique également qu’aucune menace n’a été formulée à l’encontre de membre du conseil d‘administrations ou d’universitaire.
Concernant les faits de propagande, l’inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche relève que Mathias Chauchat a pu excéder, à plusieurs reprises, les limites attendues en matière de mesure et d’équilibre dans l’expression pédagogique. La plupart de ces faits, selon l’inspection, remontant à plusieurs années, se trouvent prescrit.
A la lumière des faits l’inspection préconise un rappel à l’ordre de Mathias Chauchat. L’arrêté de suspension conservatoire est levé car il arrive à échéance.