Les vols vers l’Ile des Pins reprennent ce samedi
Le 24 Aout prochain, les représentants du gouvernement et de la compagnie se rendront à la mairie de l’Ile des Pins, pour discuter avec les représentants du collectif, dont les revendications concernent essentiellement les horaires des rotations, et les nouveaux tarifs de fret.
Les blocages avaient commencé le 7 Aout, mais au bout d’une semaine, sous la pression des acteurs économiques et touristiques de l’ile, le collectif avait décidé d’alléger son mouvement pour mettre en place un service minimum. Pas question avait fait savoir le gouvernement, autorité de tutelle d’Aircal, qui demandait au collectif de lever ses blocages en préalable à la tenue d’une réunion de négociation, programmé le 24 Aout.
Les choses ont fini par se mettre en place : Une rotation Magenta – Ile des Pins est prévue demain matin. 3 autres sont programmées dimanche. La compagnie indique que ces vols sont d’ores et déjà ouverts à la vente. On peut imaginer que le trafic restera normal au moins jusqu’à la réunion du 24 Aout.
Mais Aircal pourrait faire face à un autre mouvement de mécontentement, à Lifou cette fois-ci, où une association des consommateurs de Lifou a rencontré le directeur d’Aircal mercredi dernier. Le tarif unique de 15.000F, les frais de bagage et la continuité territoriale était à l'ordre du jour nous a dit Pierre Ukajo est l’un des coordonnateurs de cette association. Une réunion se tenait ce matin devant la mairie de Lifou il a été décidé de bloquer à partir du 1er septembre. Reste à savoir quelle sera la réalité de cette menace de blocage, alors que la réunion ce matin n’a rassemblé qu’une quinzaine de personnes.
Quoiqu’il en soit, ces blocages ou menaces de blocages arrivent au mouvais moment pour Aircal, qui connait une situation financière compliquée a expliqué ce midi Jean-Raymond Postic, chef de cabinet de Gilbert Tyuiénon, le membre du gouvernement en charge des transports.
Jean-Raymond Postic qui a indiqué que le gouvernement tait prêt à entendre les revendications des collectifs, mais que les réponses à apporter devaient aussi tenir compte de la situation d’Aircal.
