Les indépendantistes contestent le 3e référendum et souhaitent des discussions bilatérales sur la pleine souveraineté
Pour eux, l’Etat, en connivence avec la droite locale, a « saboté l’accord de Nouméa ».
Le deuxième point consiste à ouvrir des discussions bilatérales avec l’Etat. Là encore, pour les indépendantistes et les nationalistes, un seul mot d’ordre : l’accession de la Calédonie à la pleine souveraineté.
L’Union Calédonienne, le Palika, le MNIS, le Parti Travailliste, la DUS, l’USTKE étaient présents lors de la conférence de presse organisée à l’issue du congrès populaire de ce dimanche – tous parlant d’une seule et même voix. Des candidats se sont déclarés lors de ce week-end de travail. Ces candidatures doivent être départagées d’ici la mi-mai, selon Wassissi Konyi, membre du bureau politique du FLNKS.
La mouvance indépendantiste estime avoir besoin d’une voix à Paris pour servir de relais aux négociations. Indépendantistes et nationalistes entendent encore demander le soutien de l’ONU pour les accompagner « vers l’indépendance, avec une date-butoir qui serait fixée à horizon 2025 ». Ils affirment également vouloir actionner leurs réseaux nationaux et internationaux.
Enfin, le congrès réuni ce dimanche affirme son soutien aux réformes engagées par le gouvernement Mapou, pour « redresser la situation financière du pays ».