Le syndicat des médecins urgentistes tire la sonnette d'alarme
Le manque de personnel soignant s'est fait ressentir ce week-end.
La situation sanitaire du territoire, au cœur de l’actualité ces derniers mois. Le manque de personnels soignants se fait toujours plus ressentir. Le week-end dernier, le service des urgences n’a pu assurer qu’un accueil restreint des patients au Médipôle. Seules les personnes en urgence vitale, et les femmes enceintes étaient acceptées au CHT samedi et dimanche soir. Une situation critique selon le syndicat des médecins urgentistes de Nouvelle-Calédonie, qui tire la sonnette d’alarme. Solène Ruiz est présidente du syndicat.
En temps normal, le service des urgences fonctionne avec 7 personnes, 2 infirmiers du SMUR, 2 personnes en déchocage, deux personnes en longue, et un infirmier d’accueil. Un effectif qui n’était pas atteint ce week-end. En conséquence, la prise en charge des patients a été réduite, ce qui a eu des conséquences sur la santé des calédoniens.
Pour le syndicat des médecins urgentistes, il faut, certes, rendre les professions du soin plus attractives pour attirer de nouveaux professionnels, mais aussi valoriser l’expérience des médecins, infirmiers, brancardiers, aides-soignants et autres personnels médicaux et paramédicaux du territoire.
Notez que ce week-end, 15 dispensaires du Nord seront fermés, faute de personnel.
