La fréquence aux couleurs de la France

Le rétablissement de l'ordre doit être réglé dans les 48h

21 mai 2024 à 01:33
Le rétablissement de l'ordre doit être réglé dans les 48h

Une semaine après le début des émeutes, c'est le moment pour les responsables politiques de faire le constat de la situation et de livrer leurs analyses.
Les exigences des Loyalistes et du Rassemblement sont de trois ordres aujourd'hui et d'abord, le rétablissement de l'ordre, en regrettant que cela ne soit pas encore fait. "Il faut arrêter de dire que la situation s'améliore" déclarent les partisans de la France qui détaillent trois temps. Celui du rétablissement de l'ordre, celui de la justice et enfin, celui de la mise en place des conditions d'un accord
Mais d'abord, assène Sonia Backès, le retour à l'ordre républicain. Il y a urgence parce que des quartiers sont encore entièrement isolés, enfermés, terrorisés. L'Etat doit reprendre le terrain.
Le rétablissement de l'ordre public doit se faire dans les 48h réclament les Loyalistes et le Rassemblement. Et ils ont une seconde exigence, la justice doit faire sa partie du travail. Les commanditaires ne se sont pas cachés. Ils doivent être empêchés de donner des ordres à ceux qui sont sur le terrain.
Il faudra ensuite mettre en place les conditions du dialogue pour arriver à un accord politique. Il y a une partie des indépendantistes qui condamnent ce qui s'est passé et d'autres à qui les choses ont échappé. "Ils sont responsables, déclare Sonia Backès, mais il faudra qu'à un moment donné on se mette autour de la table pour trouver un accord".


Et, en attendant, Les Loyalistes et le Rassemblement martèlent qu'il faut maintenir la loi constitutionnelle modifiant le corps électoral. Ils le répètent alors que de plus en plus de voix, en métropole et en Nouvelle-Calédonie, appellent au retrait du texte. "Le retrait de la loi voudrait dire que l'on cède à la violence et au terrorisme, explique Sonia Backès. Pour l'instant, il n'y a pas de date pour la convocation du Congrès de Versailles mais le Président de la République pourra la fixer quand l'ordre sera revenu."
Les Loyalistes et le Rassemblement qui ne sont pas non plus favorables à la constitution d'une mission du dialogue. "Ce dont on a besoin ce ne sont pas de nouveaux interlocuteurs au niveau de l'Etat, mais que tous les indépendantistes se mettent autour de la table pour discuter" déclare le chef de file des Loyalistes. Et Sonia Backès les appelle à venir discuter de l'accord sur lequel ils ont commencé à travailler avant le début des émeutes.


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