Le Rassemblement veut suspendre le groupe de travail sur le nickel au Congrès

Le groupe de travail nickel se réunira pour la première fois à Paris cette semaine. Il réunit les parlementaires, les présidents d’institutions ainsi que l’ensemble des acteurs du secteur minier et métallurgique. Il doit permettre de formuler des propositions pour rendre le secteur rentable. C'est dans ce contexte que Le Rassemblement a adressé un courrier aux présidents de groupe du congrès et au président de l’Eveil Océanien, le groupe Rassemblement rappelle que « L’industrie du nickel connaît de grandes difficultés » et que des solutions sont recherchées « pour permettre aux 3 usines de maintenir leur activité et donc les emplois qu’elles génèrent. »
Pour Virginie Ruffenach, chef du groupe Rassemblement, « Seul l’État peut nous venir en aide pour sauver le secteur métallurgique tant sur le plan de l’énergie que sur la nécessaire réorganisation de nos acteurs industriels. »
Le groupe Rassemblement estime qu’il est contre-productif de mener un autre groupe de travail parallèle à celui de l’état dans le cadre de cette opération prioritaire de sauvetage du secteur nickel.
Il souhaite également un moratoire fiscal sur la métallurgie tant que des solutions n’auront pas été trouvées avec l’État.
Et dès que ces solutions auront permis de redonner de l’avenir à nos trois acteurs métallurgiques, le groupe souhaite que le sujet de la fiscalité minière soit l’objet d’un débat de fond avec comme ligne conductrice deux piliers :

• le maintien en Nouvelle-Calédonie d’une industrie nickel ;


• des retombées directes pour les populations des recettes de cette activité économique majeure.