Le Rassemblement et les Loyalistes demandent la dissolution de la CCAT
Dans un communiqué publié hier après-midi, les Loyalistes et le Rassemblement annoncent qu’ils portent plainte et qu’ils demandent la dissolution de la CCAT. Ils estiment que la Cellule de Coordination des Actions de Terrain de l'UC a délibérément orchestré les actes de violence commis contre les gendarmes mercredi. « Des agissements inacceptables » écrivent-ils, pour lesquels ils annoncent donc déposer plainte contre la CCAT et demander sa dissolution.
« Alors que les Calédoniens souffrent économiquement et socialement, ajoutent-ils, les indépendantistes s’obstinent dans une démarche mortifère : fiscalité confiscatoire, mesures injustes, dispositifs privilégiant les uns au détriment des autres, ruine organisée de nos usines. Certains d’entre eux y ajoutent désormais la violence ».
Dans un communiqué, la CCAT apporte son soutien à ses militants actuellement placés en garde à vue après les violences de mercredi. La Cellule de Coordination des Actions de Terrain écrit que les forces de l’ordre ont indiqué un itinéraire au cortège qui est tombé dans « un traquenard » à savoir des camions des forces de l’ordre qui ont empêché les manifestants de se rendre au gouvernement. « La CCAT regrette ces affrontements même s’ils ont été provoqués par Gérald Darmanin qui veut étouffer la contestation». La CCAT qui organise une nouvelle mobilisation aujourd’hui à Koné pour demander le retrait du projet de loi constitutionnelle qui ouvre le corps électoral.
Le Palika publie aussi un communiqué. Il estime que ces derniers jours, les Loyalistes ont tenus des propos provocateurs et insultants. Le Palika s’oppose aux propos de Sonia Backès et Nicolas Metzdorf qui « s’engagent dans une campagne séparatiste et vont jusqu’à nous traiter d’indépendantistes racistes ». Le Palika affirme que ce sont « les Kanak qui ont été victimes du racisme » et évoque un retournement de situation grotesque et une vision négationniste. Le Palika estime que ces propos marquent la volonté de ranimer une situation insurrectionnelle et que « ces propos clivant et scandaleux menacent la sérénité de son engagement » dans les discussions.
