La fréquence aux couleurs de la France

Le projet « Shark Safe Barrier » sera présenté lundi aux calédoniens

9 avril 2022 à 07:33
 Le projet « Shark Safe Barrier » sera présenté lundi aux calédoniens

Sara Andreotti effectue depuis 2009 des recherches sur la gestion et la conservation des requins, notamment les grands blancs. D’origine italienne, elle a obtenu son doctorat à l’université de Stellenbosch en Afrique du Sud, où elle s’est installée. Avec d’autres scientifiques et des ingénieurs, elle a co-fondé une start-up, « Shark Safe Barrier », une technologie combinant deux procédés qui tiennent les requins à distance, mais ne les tuent pas, et n’affectent pas les autres espèces marines. Au contraire des filets, qui piègent aussi comme on le sait, tortues, dauphins et dugongs.


Le principe, protéger les nageurs et les surfers des attaques de requins, avec, à terme, l’ambition de trouver une solution pour une cohabitation paisible entre les usagers de la mer, et les grands requins. Pour Sara Andreotti, les rencontres entre humains et requins sont certes plus fréquentes, et elles ont des causes. Mais elles sont finalement rarement fatales, tempère la scientifique.


Le requin est un prédateur en haut de la chaîne, très important pour les écosystèmes marins, explique encore Sara Andreotti ; il est donc vital de le préserver. Pour mieux comprendre les comportements des squales, la scientifique donnera lundi une conférence « Face au requin », au centre nautique calédonien. Sara Andreotti est aussi en Nouvelle-Calédonie pour prendre attache auprès des autorités locales et leur présenter son système de barrière anti-requins.


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