Le Palika réclame un référendum sur l'indépendance avec partenariat

Le bureau politique du Palika rendait compte ce matin des résultats du 47ème congrès du parti qui s'est tenu le weekend dernier à la tribu d'Unia à Yaté. Un congrès qui a validé un certain nombre de positions que le Palika entend défendre devant les représentants de l'Etat à la fin du mois…
Car ce congrès a d'abord été marqué par une confirmation : le Palika veut renouer les fils du dialogue avec l'Etat après la séquence parisienne ratée. Le parti considère que l'Etat n'était pas clair dans ses intentions et même contradictoire, dans la mesure où la première ministre a jugé cette séquence parisienne insatisfaisante en raison de l'absence des indépendantistes alors que, dans le même temps, l'Etat avait validé le résultat d'un référendum auquel les indépendantistes n'ont pas participé. Pour autant le Palika rencontrera donc Gérald Darmanin et Jean-François Carenco à la fin du mois pour exposer sa vision de l'avenir. Le Palika estime que nous entrons dans une période de transition et il attend le bilan de l'Accord de Nouméa et l'audit de la décolonisation avant de parler des compétences régaliennes.

Selon le Palika il faut maintenant définir une méthode et un calendrier qui, dans un délai inférieur à 10 ans, doit déboucher sur un référendum d'autodétermination sur l'indépendance avec partenariat, en vue d'un statut définitif.
Pour l'instant pas de discussion possible avec l'union calédonienne reconnait Jean-Pierre Djaiwé, l'un des porte-parole du Palika mais, sur ce point, le congrès du FLNKS, prévu fin janvier 2023, devrait être décisif.