Le gouvernement fait le point sur les approvisionnements en riz, pâtes et farine
Selon l’Exécutif, les Calédoniens vont à nouveau pouvoir manger des pâtes, du riz et de la farine, autant de produits de première nécessité qui manquent sur leur table et dans leurs placards depuis maintenant de nombreuses semaines. La production locale de riz est assurée par la société Riz de Saint-Vincent, indique le gouvernement, dont les chaînes de production ont été durant plusieurs semaines à l’arrêt en raison des tensions sur la zone de La Tamoa entre tribus et CCAT. Depuis quelques jours, la société Riz de Saint-Vincent a repris progressivement son activité. Problème, la production habituelle de 40 tonnes par jour n’est pas atteinte, et les 110 tonnes/semaine actuellement produites ne répond pas entièrement aux besoins du marché calédonien, aux environs de 170 tonnes par semaine. L’exécutif a donc autorisé la société Riz de Saint-Vincent à importer du riz. 280 tonnes sont déjà arrivées, et des centaines d’autres seront réceptionnées au cours du mois de juillet. La situation de l'approvisionnement en riz est donc en voie de stabilisation, se satisfait le gouvernement.
Côté farine aussi, la situation est en voie d’amélioration
Oui, ce sont d’abord les boulangeries qui sont fournies depuis quelque trois semaines en sacs de farine de 20 à 25 kilos, produite par la Minoterie de Saint-Vincent, Goodman Fielder NCet la SCEM. Les particuliers, eux, n’ont pas encore pu acheter de paquets standard de 1 kilo, qui ont disparu des étals peu après la première semaine d’émeutes. La Minoterie de Saint-Vincent en a repris la production, nous informe le gouvernement, mais toujours au ralenti. 67 tonnes de paquets de farine destinés aux particuliers, représentant plusieurs semaines de consommation pour le marché calédonien ont donc été importés par Goodman Fielder, précise encore l’Exécutif.
Enfin, en ce qui concerne les pâtes, le producteur local Millo a amélioré son rendement, selon le gouvernement, passant de 3 à 5 tonnes de pâtes par jour depuis la fin de la semaine dernière, Le niveau de production de 6 tonnes/jour n'a pas encore été atteint, mais la consommation hebdomadaire de 28 tonnes du marché calédonien est couverte a minima, précise encore l’exécutif, qui n’évoque pas de recours à l’import.
Les pénuries concernent aussi les œufs
Selon le gouvernement, elles seraient principalement dues à la sous-production de Paddock Creek, qui n’aurait pas pu être approvisionné en aliments pour poules en raison des blocages, et dont la production serait ainsi passée de 6 000 douzaines par jour, à seulement 1 000 douzaines. Le transport des denrées sur le territoire reste un problème, affirme enfin l’exécutif dans ce long communiqué, et dit tout mettre en œuvre via des barges et autres solutions logistiques, pour « résoudre les problèmes d'acheminement et garantir ainsi un approvisionnement continu sur l'ensemble du territoire. »