Le FLNKS n'ira pas à Paris

Le mouvement indépendantiste répète que selon lui la troisième consultation doit avoir lieu en octobre 2022 et estime donc qu'il n'y a pas urgence à se rendre à Paris même s'il reconnait l'importance de discuter avec l'état. Le FLNKS considère que ce séjour à Paris n'a pas été suffisamment préparé, et plutôt que de prendre l'avion, les indépendantistes souhaitent qu'un haut responsable soit missionné pour préciser le contenu des discussions. Notamment sur le fameux document sur les implications du oui et du non. Et parce que depuis cette invitation formulée par le ministre des outremers, le FLNKS estime que les discussions bilatérales qui avaient été demandées n'ont pas eu lieu. Ce matin en conférence de presse Wassissi Koni précisait que ce sujet avait été longuement discuté samedi.
Les indépendantistes n'iront donc pas à Paris en l'état actuel de la proposition, et ils ne se rendront pas non plus demain à la résidence du haut-commissaire où doit avoir lieu la restitution aux forces politiques de la consultation citoyenne voulue par Sébastien Lecornu, car ils estiment en avoir été écartés.
Longuement discuté également lors de cette convention, la question du président du 17ème gouvernement, qui fait l'objet depuis de nombreuses semaines de discussions compliquées entre l'UNI et l'UC. C'est une question de négociations d'équilibres affirme Wassissi Koni, mais le FLNKS présentera un candidat unique lors de la prochaine tentative d'élection qui aura lieu le 12 mai sur convocation du haut-commissaire.
Dernier point en discussion au cours de la convention de Kouaoua, l'accord signé pour la reprise de l'usine du sud, dont le FLNKS se félicite tout en condamnant, je cite, "l'acharnement judiciaire autour des actes de désordre public et soutient ses militants engagés dans cette mobilisation."