Le FLNKS demande le retrait du projet de révision constitutionnelle sur le dégel du corps électoral

Ce 42ème congrès du FLNKS réunissait les quatre composantes du Front : l'Union calédonienne, le Palika, le RDO et l'UPM, mais aussi l'USTKE et le parti travailliste. Car le point central de ce congrès, selon ses leaders, était de parvenir à parler d'une seule voix face aux enjeux des discussions et des textes législatifs en cours d'examen.
Première prise de position attendue du FLNKS, sur la question du projet de révision constitutionnelle qui prévoit le dégel du corps électoral : un texte dont le FLNKS demande le retrait. Pour autant le FLNKS entend poursuivre le dialogue avec l'Etat. Et si l'objectif affiché est toujours l'accession à la pleine souveraineté, le Front entend s'inscrire dans une négociation globale.
Et face à ce qu'il appelle un "coup de force", le FLNKS demande à l'Etat de constituer une nouvelle mission du dialogue, emmenée par une personnalité nationale de haut-rang, car "l'Etat a perdu son impartialité" affirme Pascal Sawa de l'UC, en charge de l'animation de ce congrès.
Le bureau politique du FLNKS se réunira demain pour entériner les choix et les positions de ce 42ème congrès. Dans la journée d'hier le président du gouvernement Louis Mapou a été entendu par le FLNKS, sur la question du pacte nickel, mais aucune position officielle n'a été prise sur le sujet pour l'instant.