Le dossier Vie Chère revient sur le devant de la scène
Cette réunion a fait suite à un débat en collégialité le 20 Avril dernier, au cours duquel il avait été demandé à Gilbert Tyuiénon d’organiser une réunion de travail.
Etaient donc présents ce matin : les organisations patronales et syndicales, l’ISEE, l’IEOM, l’autorité de la concurrence, plusieurs directions du gouvernement, et notamment les affaires économiques et les douanes, ainsi que des collaborateurs des membres du gouvernement.
Tous les secteurs ont été étudiés, et notamment ceux qui sont le plus impactés par la hausse des prix. Une hausse qui à plusieurs causes : les intempéries, la hausse des cours mondiaux des matières premières, en raison de la crise sanitaire passée ou de l’actuelle guerre en Ukraine.
Un certain nombre de pistes ont été envisagées. Elles doivent être étudiées par les partenaires sociaux qui doivent faire leurs retours en début de semaine prochaine. Et mercredi prochain, le gouvernement devrait étudier lors de sa séance hebdomadaire un plan d’action contre l’inflation et en faveur du pouvoir d’achat.
Et parmi les thématiques qui préoccupent les Calédoniens : les prix de l’énergie et ceux de l’alimentation.
Sur les prix de l’énergie, plusieurs propositions ont été mises sur la table : une remise à la pompe et un lissage de l’augmentation dans le temps, une baisse des taxe aux pétroliers pour baisser le coût à la pompe, une réduction de la marge des pétroliers dans la structure des prix du carburant, une augmentation de l’aide à l’énergie pour les agriculteurs, , un allègement temporaire de la fiscalité sur les prix du carburants, et même une aide aux ménages par le biais d’une subvention aux provinces qui seraient intégrées dans leurs dispositifs d’aide sociale. Il s’agit bien de pistes de réflexion, et non de décision. Le même travail a été fait sur les prix de l’alimentation. Et parmi les pistes évoquées, un encadrement temporaire des prix maximum des fruits et légumes les plus consommés et une extension du système des prix plafonnés, la réglementation des prix d’une quinzaine de familles de produits alimentaires de première nécessité, ou encore la suppression, temporaire ou périodique, des restrictions aux importations de fruits et légumes. Des pistes ont également été abordées pour contrebalancer l’augmentation du frêt.
Il s’agit bien de spites de travail que doivent étudier les partenaires sociaux-économiques et faire leur retour au gouvernement en début de semaine prochaine, en vue de la mise en place d’un plan d’action contre l’inflation et en faveur du pouvoir d’achat.