La "taxe sur les installations solaires" fait réagir.
L'UFC que choisir a saisi le tribunal administratif, tandis que le membre du gouvernement chargé de la transition énergétique dénonce cette décision du congrès.
La mesure aurait pu passer inaperçue, et la colère est désormais grande pour de nombreux consommateurs. Le 22 août dernier, le congrès a adopté un amendement à la tarification de vente de l’électricité pour les personnes possédant des installations photovoltaïques : une « prime d’utilisation du réseau ». Une mesure qui suppose pour les particuliers le paiement de 5 000 francs annuel par kilowatts installés en solaire, et ce dès janvier 2025.
Christopher Gygès, le membre du gouvernement en charge de la transition énergétique, a vivement dénoncé ce qu’il appelle une « taxe », selon ses propres mots, sur les installations photovoltaïques, voté, je cite encore « par amendement sans l’avis du gouvernement ».
L’UFC que choisir s’est également emparé du dossier, et a déposé des recours devant le tribunal administratif. Sur la forme, il s'agit selon l'association d'un abus de pouvoir, le texte remettant en cause des contrats privés passés avec les distributeurs d'énergie, et ayant été examiné sans les avis du gouvernement ni du Conseil Economique, Social et Environnemental.
Par ailleurs, ce texte serait pénalisant pour les particuliers ayant misé sur le solaire, selon l’UFC Que Choisir, alors que les politiques publiques de ces dernières années visaient à inciter les calédoniens à investir dans les énergies renouvelables et le photovoltaïque.