La situation financière de la SLN reste critique en ce début d'année 2023 mais sa situation opérationnelle s'améliore.
La société attend toujours l'aide éventuelle de ses actionnaires et notamment, celle de l'Etat mais il n'y aura pas d'aide si la SLN est en cessation de paiement.
C'est ce que martèle l'état-major de la société, composé de Dominique Katrawa, le Président du Conseil d'Administration, de Guillaume Verschaeve, le Directeur Général et de Nathalie Bakhache, la Secrétaire Générale.
L'année 2022 a été contrastée reconnaissent-ils en soulignant le retournement de situation en milieu d'année avec l'explosion des prix de l'énergie qui a plombé les comptes de l'entreprise.
Pour autant, la SLN n'est pas en cessation de paiement et elle a les moyens de s'en sortir affirme son directeur général Guillaume Verschaeve.
Pour redresser la barre, Guillaume Verschaeve préconise la poursuite du plan d'urgence. Il fixe aussi des objectifs : dépasser les 48 000 tonnes de production de nickel à l'usine et atteindre 4 millions de tonnes d'exportation de minerai basse teneur.
La direction de l'Etat confirme qu'il n'y pas d'aide de l'Etat, pour l'instant, mêle si des discussions sont en cours mais ce soutien est aussi conditionné à un plan d'ensemble, à une stratégie globale pour le nickel calédonien. A ce titre, la SLN souhaite apporter sa contribution au Groupe de travail nickel même s'il reste de la compétence des différentes autorités publiques.

Et comme janvier est la période des vœux, la SLN forme également un certain nombre de souhaits
Le plus important, c'est la mobilisation de toutes les équipes pour améliorer la production mais il y a aussi l'amélioration de tous les facteurs externes
La SLN souhaite aussi moins de blocages, et elle dit avoir besoin de paix et de stabilité pour assurer son redressement.

La situation financière reste critique mais la SLN veut se donner les moyens d'un redressement

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