La proposition de modification du texte sur l'obligation vaccinale déposée sur le bureau du Congrès

La proposition ayant pour objet de décaler l’entrée en vigueur de la mesure au 31 décembre au lieu du 31 octobre est signée par Virginie Ruffenach, pour l’avenir en confiance, Philippe Michel, de Calédonie Ensemble, Pierre Chanel Tutugoro pour le groupe UC FLNKS et nationalistes, Jean Pierre Djaiwé pour l’UNI et Milakulo Tukumuli pour l’Eveil Océaniens.
Ils écrivent qu’un consensus a été trouvé samedi à la CPS. La conférence sociale a été organisée par le gouvernement en raison de difficultés d’application de la mesure dès la semaine prochaine.
Dans l’exposé des motifs, les chefs de groupes rappellent le contexte de l’adoption de l’obligation vaccinale. A l’époque, seule 30% de la population étaient vaccinées et le variant delta faisait d’importants dégâts en Polynésie Française. C’est donc pour anticiper l’arrivée du coronavirus en Calédonie, qu’ils avaient voté à l’unanimité l’obligation vaccinale le 3 septembre. L’objectif était notamment de sécuriser le sas sanitaire en priorisant les professions à risques. Depuis l’arrivée de la maladie sur le territoire, les Calédoniens se sont fait vacciner massivement et aujourd’hui, 75% de la population vaccinable a reçu au moins une dose. L’objectif des 85% « devrait donc être atteint sous peu. De plus, en prenant en compte les 9500 personnes guéries et donc immunisées, l’immunité collective semble à portée de main ».
C’est pourquoi, l’ensemble des groupes politiques constitués au congrès proposent de reporter de deux mois la date d’entrée en vigueur de la mesure.