La DAVAR sensibilise à la peste porcine africaine
Des dispositifs sont déjà en place aux frontières calédoniennes, puisque la circulation du virus est suivie depuis 2018 par les experts internationaux. La peste porcine africaine, une maladie virale qui touche les porcs, les cochons sauvages ou encore dans d’autres pays des sangliers, a été détecté dans la région Asie Pacifique. Au moins dans 10 pays étaient touchés au 20 février dernier notamment l’Australie, la Corée du Sud ou la Thaïlande. Il n’y a pas de danger pour la santé des consommateurs, le virus ne se transmet pas à l’homme, mais la principale conséquence, ce sont des perturbations graves pour l’économie des filières porcine dans les pays touchés, avec des effets dévastateurs sur les élevages. La Calédonie en reste exempte, mais doit se prémunir, avec une vigilance accrue pour éviter l’introduction de porc infecté. D’où cette nouvelle campagne qui vise désormais le grand public.
Les conditions d’importation des viandes de porc et de produits à base de porcs ont été mises à jour depuis l’apparition de cette maladie. Les mesures de biosécurité ont été renforcées aux frontières, en plus du certificat sanitaire habituel. Face à cette alerte, les particuliers aussi doivent donc éviter de transporter du porc lors de déplacement hors de Calédonie. Les mouvements d’animaux infectés et de produits porcins non cuits sont les principales voies d'introduction du virus, qui reste contaminant pendant plusieurs mois. Les importations illégales ou incontrôlées de produits à base de viande de porc représentent une menace permanente d’introduction accidentelles.
Pour information, la Calédonie compte quelques 32.000 porcs d’élevages chez les professionnels, pour près de 2.000 tonnes de porc local abattues à l’OCEF contre environ 700 tonnes importées. Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a également lancé une campagne de prévention pour Wallis et Futuna.