La Calédonie connait une crise d'une gravité exceptionnelle
Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a consacré 2min30 à la Nouvelle Calédonie et il a fait plusieurs annonces.
Le report des élections provinciales jusqu'à fin 2025. La non convocation du congrès de Versailles sur le dégel du corps électoral. Une mission de concertation et de dialogue menée par le président du Sénat et la présidente de l'Assemblée nationale en octobre et des discussions à Paris en novembre.
Ce sont les principales annonces faites par Michel Barnier sur le dossier calédonien, lors de sa déclaration de politique générale. Il évoque aussi une nouvelle phase consacrée à la reconstruction économique et sociale et la recherche d’un consensus sur son avenir institutionnel.
Le Premier ministre a d'abord rappelé le contexte particulier que vit le territoire et il a insisté sur l’implication de l’Etat dans le dossier calédonien.
Deux priorités pour le Premier ministre dans cette nouvelle étape. La reconstruction économique et sociale et la recherche d'un consensus sur l'avenir institutionnel. Il a ensuite annoncé la méthode pour reprendre le dialogue politique et notamment l’envoi d’une mission de concertation et de dialogue en Nouvelle Calédonie. Elle sera menée par la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun Pivet, et par le président du Sénat Gérard Larcher.
Le premier ministre a ensuite annoncé le report des élections provinciales, la non convocation du Congrès de Versailles sur le corps électoral, et des discussions à Paris autour du président Emmanuel Macron.
2 minutes 30, dans une déclaration de politique générale d'1h20 c'est malgré tout une place substantielle accordée à la Nouvelle-Calédonie. On en retient que le Premier ministre est désireux de s'impliquer "personnellement" dans ce dossier. Dans une lettre envoyée avant son discours aux parlementaires calédoniens, il affirmait que "cette période de quelques mois permettra de mener la concertation sur l'avenir institutionnel et le développement de la Nouvelle-Calédonie".
La délégation inter-institutionnelle assistait à cette déclaration de politique générale, et elle a été saluée par la présidente de l'Assemblée et applaudie par les députés, toutes tendances confondues.