L’USOENC alerte sur la menace qui pèse sur les emplois indirects après la mise en sommeil de KNS

La direction de l’usine du Nord l’avait annoncé : les 1.300 postes rattachés à KNS sont maintenus pour les 6 prochains mois. La question du licenciement n’est donc pas encore sur la table mais elle l’est beaucoup plus pour les emplois indirects.
L’USOENC souhaite se placer comme un acteur important de cette crise et agir avant qu’il ne soit trop tard. Le syndicat annonce donc porter plusieurs revendications au plus haut avec des mesures temporaires et pérennes. En plus d’un plan d’investissement clair, il demande un aménagement du code minier de 2009 afin d’exporter le nickel sous certaines conditions. Un arbitrage des aides de l’Etat est sollicité pour une meilleure transparence dans la répartition. Enfin l’USOENC propose de mutualiser les moyens des 3 usines pour faire baisser les coûts qui pèsent sur la compétitivité.

Des réunions sont organisées à l’USOENC avec les acteurs de la mine tous les lundis pour suivre les avancées du dossier. En parallèle, le syndicat déclare aussi que la Calédonie doit se diversifier dans la filière nickel et ne pas miser uniquement sur la filière batterie. Les entreprises sous-traitantes doivent également se diversifier dans d’autres activités comme le tourisme mais aussi la pêche.