L'Union Calédonienne en comité directeur.

L'UC envisage de renoncer à la souveraineté pleine et entière, pour aller vers une souveraineté partagée, mais seulement si les non-indépendantistes renoncent à la volonté de rester français. C'est ce que déclare son président, Daniel Goa, dans son discours d'ouverture du comité directeur réuni, qui se tenait hier. Dans cette intervention, il s'en est violemment pris à la France, comme il en a l'habitude, et il a notamment évoqué les discussions sur l'avenir qui se déroulent actuellement entre indépendantistes et partisans de la France.
Daniel Goa qui demande aux militants de l’UC de valider cette stratégie pour que leurs représentants soient cadrés dans les négociations qui continuent.
Il annonce aussi la volonté d'aller à la rencontre des parlementaires français dans les prochains jours, pour défendre le maintien du gel électoral avec la seule ouverture aux natifs.
Il réclame aussi le maintien des élections provinciales à mai 2024 parce que, selon lui, rien ne justifie un report si ce n’est que la volonté de bouleverser les équilibres politiques pour donner le pouvoir aux loyalistes et aux français.
La seconde partie de son discours est consacrée au nickel, et Daniel Goa dénonce – et je cite - la recolonisation de l’Etat Français sur notre filière Nickel. Il appelle ses militants à rester mobiliser pour mettre un terme aux agissements déloyaux des multinationales.
Après ce discours, les travaux se sont poursuivis à huis clos pour se terminer dans la soirée.