L'Union calédonienne durcit encore le ton

Dans son discours d'ouverture, le président Daniel Goa justifie la suspension des discussions avec l'Etat et se glorifie de la victoire aux sénatoriales.
C'est d'ailleurs l'un des premiers thèmes qu'il a abordé en déclarant qu'il ne faut jamais désespérer.
Le 24 septembre, dit-il, était un jour de deuil, mais le 24 septembre dernier, Robert Xowie a été élu sénateur.
Et pour le président de l'UC, les élections sénatoriales, l'intervention de Roch Wamytan à l'ONU où il a demandé la médiation des Nations Unies et la suspension des discussions avec l'Etat sont trois événements cohérents parce qu'ils représentent la politique active de l'Union calédonienne.
Daniel Goa revient ensuite sur le discours prononcé par le Président de la République et il remet en cause notamment le chemin du pardon proposé par Emmanuel Macron.
Dans ce contexte, le président de l'UC justifie la suspension des discussions avec l'Etat. Il évoque le projet d'accord proposé par le gouvernement en le qualifiant de document de recolonisation qui est totalement irrecevable.
Et Daniel Goa détaille le document martyr et le projet de l'Etat en dénonçant un coup de force de la part de l'Etat.
La contestation se poursuivra à l'ONU, au Sénat et s'accentuera en lien avec les pays de la région et le Tavini ajoute Daniel Goa qui affirme ne pas accepter d'en reprendre pour 30 ans dans un nouveau statut dans la République.
Après ce discours les travaux qui se déroulaient en présence des principaux leaders du parti et du sénateur Robert Xowie, se sont poursuivis à huis clos.