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L'ISEE dévoile les chiffres de l'IPC de février 2022 et des transactions immobilières 2020

4 avril 2022 à 00:57
L'ISEE dévoile les chiffres de l'IPC de février 2022 et des transactions immobilières 2020

L’indice des prix à la consommation s’est stabilisé en février.


L’indice des prix à la consommation recule de 0.1% après la forte hausse de janvier d’1.3%. Les prix de l’alimentation ont une nouvelle fois fortement augmenté en février. +1.4%, notamment par les légumes frais qui ont grimpé de 5.1% après avoir bondis en janvier avec une hausse de 24.9%. Tous les autres produits alimentaires sont également à la hausse, excepté le poisson qui a déminué de 0.9% en février.
Sur un an, la hausse des prix de l’alimentation est de 3.5%. Les prix des services repartent à la baisse en février avec 0.5%. Ce sont notamment les transports aériens internationaux qui ont le plus baissé avec -6.9%. En revanche, pour la rentrée scolaire, les services en lien avec la protection sociale augmentent. +1.1% pour les garderies et les crèches et une hausse de 0.6% pour les cantines. Sur un an, les services augmentent de 0.8%.
En février, les prix de l’énergie ont baissé de 1.5% notamment en raison de l’essence qui ce mois-là, avait chuté. Sur les 12 derniers mois, l’énergie progresse toutefois fortement de 11.6%.
Stable en février, les prix des produits manufacturés reculent en glissement annuel de 2.7%. Sur un an, l’indice des prix à la consommation a progressé d’1.6%.


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L’ISEE a aussi publié la synthèse des transactions immobilières pour l’année 2020.


Avec l’arrivée de la crise sanitaire, les tensions autour de la reprise de l’usine du sud et le deuxième référendum, on pouvait s’attendre à un nouveau ralentissement comme observé en 2019. Finalement le marché s’est maintenu.
Au total, 2.310 transactions immobilières ont été conclues en 2020, pour un montant de 72.2 milliards de francs. C’est un nombre de vente en très légère baisse mais le montant global de ces ventes est en hausse de 4% par rapport à l’année précédente.
Fait marquant : pour la première fois, les acquéreurs ont acheté davantage de maisons que d’appartements. En hausse de 7% par rapport à 2019, les villas représentent 42% des transactions contre 40% pour les appartements (soit 5% de moins qu’en 2019) et 18% des contrats ont été signés pour les terrains à bâtir. En 2020, 3 biens sur 10 ont été acquis par des primo-accédants. Une baisse de 5% sur l’année, contre 19% en 2019.


Le parc ancien a plutôt bien résisté tandis que le marché du neuf est en berne, en représentant uniquement 6% du total des ventes… Entre 2014 et 2019, le neuf représentait 25%. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : le marché est saturé après une période forte incitation fiscale en faveur de l’investissement locatif, avec le dispositif RILI. Le nombre important de biens à la location conjugué au fort déficit migratoire se traduisent par un doublement du nombre de logement vacant entre 2014 et 2019. Une habitation sur 10 est libre. En conséquence, les prix des loyers sont à la baisse.
Le Grand Nouméa a représenté 88% des transactions. A Nouméa, le prix médian des villas vendues est de 46 millions CFP. Et du côté des appartements de superficie égale, les prix ont chuté de 9% sur les deux années 2019-2020. Les F4 résistent mieux que les F2 et F3, qui sont plus nombreux à la vente et moins recherchés en raison de la baisse de l’investissement locatif. Par exemple, le prix des 2 pièces baissent de 6% et les studios dégringolent de 10%.


L’ISEE dans sa note indique que le marché neuf ne devrait pas s’améliorer en 2021.


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