L’inquiétude persiste à Doniambo
Dès le début de la crise, la puissance des fours a été baissée pour permettre à l’usine de tourner sur ses stocks. Des employés dorment sur place pour permettre la continuité de l’activité et le fonctionnement de l’usine et des navettes maritimes ont également permis de faire venir le personnel. Mais ce que redoute la SLN, qui se retrouve désormais en zone critique, c’est une rupture d’approvisionnement en minerai qui pourrait engendrer des dégâts irréversibles sur les fours. Malheureusement, aucun des sites miniers de la SLN n’est accessible depuis 2 semaines, et pour certains d’entre eux depuis le 4 avril, et la passe d’arme avec le présent de la Province Nord sur les autorisations d’exploitation.
D’autre part, certains sites miniers de la côte est, et notamment ceux de Kouaoua et Thio, sont en plus la cible répétée d’exactions, d’intrusions, de vol de carburant, de pillages des magasins et de destruction des structures et des engins.