KNS monte en puissance, mais n'a pas atteint ses objectifs l'an dernier

Problèmes météo, difficultés d’approvisionnement électrique, flambée des prix du charbon qui ont été multiplié par 7 et qui a obligé KNS à privilégier le charbon thermique moins onéreux que le charbon métallurgique. Et malgré des cours du LME élevé, le nickel ne s’est pas vendu à des prix d'or. 70% de la production part en Chine où les prix sont tirés vers le bas. L’année 2022 a donc été relativement compliquée pour KNS qui devrait publier des résultats financiers négatifs tout en indiquant qu’ils seront moins mauvais que budgéter, mais tout de même dans le rouge. Niels Meadows, le président de KNS estime qu’il y a des signes encourageants.

En 2023, KNS a fixé l’objectif à 36.000 tonnes. L’industriel indique d’ores et déjà qu’il ne sera pas atteint à cause des shutdowns du premier semestre.
Autres dossiers importants pour Koniambo Nickel cette année, c’est la stabilité électrique. Le design des fours n’a pas été modifié, mais il y a eu des changements sur l’apport de l’énergie sur un four. Les travaux sur le second seront effectués fin mars, début avril pour permettre un approvisionnement stable de 80 megawatts.

KNS qui souhaite s’inscrire dans la transition énergétique du territoire

Objectif diviser par deux les émissions de CO2 d’ici 2035 et zéro émission en 2050. Pour KNS il est important de produire du nickel vert qui se valorise mieux. A l’image de Prony Ressource et de la SLN, KNS discute avec les institutions pour mettre en place un accord cadre pour décarborner l’industrie du nickel comme l'explique Marie Caroline Lacroix, responsable du dossier chez KNS depuis le mois de septembre 2022.

L’industriel formule également le souhait de faire parti du groupe de travail sur le nickel. Niels Meadows estime qu’il sera difficile d’aboutir à une stratégie commune mais que la discussion permettra d’aboutir à une compréhension commune.