KNS : 6 mois de suspension "à chaud" dans l'attente d'un repreneur

Après plusieurs semaines de discussions entre la SMSP, Glencore, la direction de Koniambo Nickel et l’État, aucune solution alternative de financement acceptable par Glencore n’a pu être trouvée indique le président de KNS.
Il précise que les actionnaires de Koniambo Nickel, réunis en Assemblée Générale aujourd'hui, 12 février, ont pris la décision d’ouvrir une phase de transition, pendant laquelle un processus pour vendre les parts de Glencore sera engagé par Glencore lui-même, avec le soutien de la SMSP et de Koniambo Nickel.

Pendant cette phase de transition, les opérations du site industriel seront suspendues. Mais – et c'est essentiel – les installations seront maintenues "chaudes", c’est-à-dire qu’elles seront alimentées en énergie afin de préserver leur intégrité en vue d’un redémarrage dès que possible.

La totalité des opérations continuera à être réalisée dans le respect le plus strict de l’environnement et de la sécurité ajoute Neil Meadow qui précise que le site industriel conservera cette configuration de transition pendant 6 mois, période pendant laquelle l’emploi de tous les salariés locaux de Koniambo Nickel sera maintenu.
Les opérations de suspension débuteront sans délai et seront réalisées de façon calme et progressive. Un dispositif d’informations sera mis en place avec nos différentes parties prenantes pour les informer sur la phase de transition, ainsi que sur les éventuelles informations concernant notre avenir.

Ce qu'il faut retenir c'est que Koniambo Nickel suspend ses opérations mais qu'elles sont maintenues "à chaud" et non pas interrompues, dans l’attente de l’identification d’un repreneur
Et que, pendant les 6 mois de cette période de transition, l’emploi de tous les salariés locaux de KNS sera maintenu.

C'est finalement la solution la moins pénalisante.
GLENCORE aurait pu cesser son financement mais rester actionnaire de KNS et mettre l'usine en sommeil
Elle aurait pu se retirer purement et simplement pour laisser la place à un éventuel repreneur.
Finalement, c'est une solution intermédiaire qui a été trouvée avec cette période de transition pendant laquelle les opérations seront maintenues à chaud et les emplois seront conservés, dans l'attente d'un hypothétique repreneur.

La réaction du député de la 2nde circonscription Nicolas Metzdorf