Inquiétude à l’usine du sud

Le conseil d'administration sera scruté de près par les 1.200 salariés de l’usine du sud. Des rumeurs de plans sociaux ont en effet déjà circulé. Mais, selon des sources internes et les syndicats majoritaires, l’entreprise n’en est pas là et plusieurs leviers peuvent encore être actionnés. "Il n'y pas de plan social à l'ordre du jour" selon Alexis Falematagia, responsable de section Soenc nickel à Prony Ressources qui reconnait malgré tout des problèmes de trésorerie.

Le ton est un peu plus alarmiste du côté de l’USTKE. "Les problèmes ne sont pas insurmontables, mais les conditions sont réunies pour un plan social" estime Antonio Néwédou, le secrétaire général de la fédération mines de l’USTKE, et délégué syndical STKE à Prony.

Les syndicats de salariés soulignent qu’il existe aussi des points sur lesquels s’appuyer : depuis 5 ou 6 mois la production se maintient à 3.000 tonnes par mois, ce qui est un bon niveau. D’autre part, les salariés sont pleinement mobilisés pour atteindre les objectifs de l’entreprise et sauver l’outil de production car ils sont actionnaires à hauteur de 12%. Il existe enfin une piste de maitrise des coûts avec les sous-traitants.