Hommage à Charles Cali : la base de voile de la Côte-Blanche dénommée
L'homme s'est éteint il y a 4 ans, à l'âge de 68 ans. Il aura marqué le monde sportif calédonien.
« Quand l’impossible devient possible », c’est une phrase que répétait en boucle l’homme qui, par sa persévérance et son esprit de partage, a changé l’histoire du sport en Nouvelle-Calédonie.
Arrivé sur le territoire à tout juste 17 ans, Charles Cali tombe amoureux de la Nouvelle-Calédonie, s’engage dans le basket d’abord, le judo, puis le football, et s’investit particulièrement dans les sports nautiques, à la fin des années 80.
En 1983, il crée la première Nouméa Dream Cup, compétition de voile à laquelle assisteront des planchistes du monde entier. Il est également à l’origine de la création de la base nautique de la Côte-Blanche, celle qui aujourd’hui porte son nom.
Car le gouvernement, avec la Province Sud et le CTOS, ont souhaité lui rendre hommage, en dénommant cette base de voile, la base « Charles Cali ». Une cérémonie officielle s’est tenue mardi matin. L’évènement a rassemblé élus, compagnons de route, et famille, à Pierre Vernier. « Charles aurait été fier de voir son nom associé à un tel équipement » ce sont les mots de sa femme, Marianne Cali, qui a tenu, émue, un discours en hommage à son mari.
La biographie de Charles Cali est longue. Président de l’association calédonienne de planche à voile pendant plus de 20 ans, chef de mission des Cagous pour les Jeux du Pacifique en 2011, fondateur du centre international de voile de la Côte-Blanche, ou bien encore, entraineur de plusieurs champions calédoniens. Il était donc logique, selon le président du gouvernement, Alcide Ponga, de donner son nom à la base de voile.
Charles Cali était aussi un fin pédagogue, de par son métier dans l’enseignement, il a fait de certains calédoniens des champions de leur discipline. Robert Teriitehau, Thomas Goyard, mais aussi Michel Quintin, son compagnon de route de toujours.
Bien sûr, on ne peut pas parler de Charles Cali sans mentionner son engagement au sein du comité territorial olympique et sportif. 24 ans de bénévolat, dont 13 en tant que président. Aujourd’hui, le président du CTOS, Christophe Dabin, s’assure que la mémoire du sportif soit transmise aux plus jeunes.
La cérémonie d’inauguration de la plaque s’est déroulée mardi matin à la Côte-Blanche, notamment en présence de Virginie Ruffenach, vice-présidente du congrès, Michael Forrest, membre du gouvernement en charge du sport et de Sonia Backès, la présidente de la Province Sud.
