Front commun face au risque requin

Baptisé "P3R" pour plan de réduction du risque requin, cet accord cadre a pour objet de coordonner leurs compétences respectives à travers un comité de pilotage et un comité technique. Entre 2019 et 2022, 118 requins ont été prélevés dont 64 bouledogues et 54 requins tigre. Mais la dernière campagne, qui a duré seulement 4 jours, a permis de prélever 67 requins. Une prolifération qui légitime le fait que les cinq partenaires unissent leurs efforts souligne le maire de Nouméa Sonia Lagarde.

S'il est avéré scientifiquement aujourd'hui que les populations de requins bouledogue se sont sédentarisées, la population de requins tigre s'est également considérablement développée, sachant que ces deux espèces ont été protégées depuis 2013 et jusqu'en 2022 rappelle la présidente de la province sud Sonia Backès.

Depuis 4 ans, 11 attaques ont été recensées en Calédonie dont 7 mortelles. Les institutions vont donc faire front commun face à la prolifération des requins dans le lagon. Une réaction légitime estime pour sa part Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge notamment de l'économie de la mer.

L'Etat est également signataire de cette convention et a bien l'intention d'accompagner la démarche nous a dit le haut-commissaire Louis Le Franc.

Un accompagnement qui est d'abord financier avec une participation de 61 millions de francs de l'Etat dans la mise en place du premier filet anti-requin, mais qui pourrait se traduire aussi par la mise à disposition de personnels du service civique pour la surveillance de la baignade.