FLNKS : "l'élection de Veylma Falaeo est un déni de démocratie".

Une conférence de presse en trois points et en trois points seulement car toute autre question sur le congrès du FLNKS, sur les relations entre l'UC et le Palika ou sur les discussions à venir à Paris n'étaient pas autorisées. Seul était possible l'ordre du jour. A commencer par la décision des élus non-indépendantistes du congrès qui en reportant leurs voix au deuxième tour sur la candidate de l'éveil océanien ont permis l'élection de Veylma Falaéo à la présidence du congrès. Décision qualifiée de déni de démocratie par Laurie Houmouni, porte-parole du Bureau Politique.

Le BP du front indépendantiste qui considère néanmoins que la crise sociale doit être désormais la priorité des élus. Les positions politiques doivent donc passer au second plan, estime Laurie Houmouni. 

Deuxième sujet autorisé ce matin, la décision de la province sud de fermer ses services sur l'île des pins après l'agression de deux élues samedi, la 1^ère vice-présidente du congrès Virginie Ruffenach, et Laura Vendegou, élue du Rassemblement à la province sud et au congrès. Si la faits sont condamnables reconnait le BP du FLNKS, la réaction de la province sud est disproportionnée affirme Aloisio Sako, président du RDO.

Aloisio Sako qui a fait un parallèle avec l'incendie volontaire de la maison de Victor Tutugoro, le président de l'UPM, à Païta. Dénonçant le fait qu'alors la province sud n'avait pris aucune sanction.

Une conférence de presse au cours de laquelle les porte-parole ont également évoqué une plainte déposée par des associations de femmes auprès de la gendarmerie pour le viol présumé d'une militante à Nouméa par les forces de l'ordre. Le procureur de la République Yves Dupas doit donner des précisions sur cette affaire dans la soirée.