Emmanuel Macron en Nouvelle Calédonie la semaine prochaine
On en sait un peu plus sur cette visite d'Emmanuel Macron qui avait été annoncée il y a plusieurs semaines. Le Chef de l'Etat quittera Paris dimanche, et il attendu à Nouméa le lundi 24 juillet au soir. C'est la 2ème fois qu'il viendra sur le territoire après sa première visite en mai 2018, avant le premier référendum.
Le mardi 25 juillet, Emmanuel Macron participera à une rencontre avec les jeunes au Centre Culturel Tjibaou. Il se rendra ensuite sur la côte Est, à Touho, pour aborder le problème de l'érosion du littoral, puis à Moindou pour parler du thème du foncier et de l'agriculture.
Le mercredi 26 juillet, Emmanuel Macron aura une journée "plus politique". Il "s'entretiendra avec les différentes forces politiques calédoniennes ensemble", et il prononcera un discours, place de la paix. A l'Elysée on précise seulement qu'à ce stade, ce qui est important pour le président de la République c'est d'inviter l'ensemble de la représentation politique calédonienne à s'entretenir avec lui du futur statut et des négociations en cours. Le but étant la recherche d'un accord consensuel qui ferait ensuite l'objet d'une réforme constitutionnelle.
Parmi les objectifs et principes de ce voyage, l'Elysée dit croire à "la volonté des Calédoniens et de leurs représentants à se réinventer pour réussir à créer ce consensus dont nous avons besoin pour élaborer le futur statut".
Une visite que l'Elysée espère sous le signe du "rassemblement" des Calédoniens "vers les défis du XXIe siècle" que sont "l'environnement, le développement économique, l'insertion sociale" et "la formation de la jeunesse".
Vanuatu et Papouasie Nouvelle Guinée
Après cette étape sur le territoire, Emmanuel Macron embarquera des personnalités calédoniennes dans la suite de son voyage. La France est "un pays du Pacifique", souligne l'Elysée qui parle de déplacement historique dans ces pays.
La première escale sera au Vanuatu, le 27 juillet, puis en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 28, avant de regagner Paris.
A cette occasion, le chef de l'Etat veut "décliner" sa stratégie en Asie-Pacifique, qui vise selon la présidence à "réengager la France" dans la région.
Face à l'influence croissante de la Chine, "ce que propose la France, c'est une alternative", a fait valoir un conseiller de l'Elysée.
Il a promis des "annonces fortes" en vue d'un "rehaussement" de l'engagement français notamment en matière d'aide au développement pour les îles du Pacifique.
A noter enfin que le déplacement d'Emmanuel Macron à Wallis-et-Futuna, qui avait un temps été envisagé, n'a pas pu être organisée notamment en raison de "contraintes logistiques". Mais cela reste "un objectif" à l'avenir, pour le président de la République.