Deux initiatives françaises agréées par la Communauté du Pacifique
L'une supporte la création d'une industrie audiovisuelle du pacifique, et l'autre, l'exportation de la scorie de nickel calédonien.
La Communauté du Pacifique s’est réunie ce mois-ci, lors de son 55ème comité des représentants des gouvernements et administrations, le CRGA, puis au cours de sa 14ème conférence annuelle. Deux évènements décisifs puisqu’y sont votés les projets que soutiendra la communauté. Cela a été l’occasion, pour la France, de faire agréer deux importantes initiatives.
La première concerne la conservation de la culture océanienne à travers l’audiovisuel. Les plateformes de streaming se sont en effet imposées comme des géants de l’audiovisuel, au détriment des petits créateurs, dépassés par les œuvres mainstream. Le but de l’initiative est donc de leur redonner une place, en lançant un programme régional de soutien à la création audiovisuelle océanienne. C’est le projet qu’a défendu Véronique Roger-Lacan, l’ambassadrice de la France dans le Pacifique, lors de ce 55ème CRGA.
L’autre initiative agréée, et qui bénéficiera donc du soutien de la CPS, apporte une réponse au problème d’érosion côtière que subissent de nombreux territoires insulaires du pacifique. Des iles comme Tuvalu, Kiribati, les Iles Cook, Tonga ou les Iles Marshall, cherchent un matériau peu couteux pour construire ponts, quais et digues, un matériau comme le Sland, fait à partir de scorie de Nickel. La Nouvelle-Calédonie en dispose en grande quantité, 24 millions de tonnes, et le matériau est assurable, grâce au référentiel de construction de Nouvelle-Calédonie.
Au cours de ce 55ème comité, la CPS a également renouvelé sa direction générale. C’est le tongien Paula Vivili qui a donc été élu à la tête de la Communauté du Pacifique.
