Deux groupes au Congrès veulent légaliser le CBD
Les vertus thérapeutiques du cannabidiol, ou CBD, sont reconnues scientifiquement, et selon l'OMS, ce composant actif de la plante de cannabis ne présente aucun danger pour la santé publique. Pour autant, le CBD est interdit en Nouvelle Calédonie. Et c'est pour mettre fin à cette interdiction que les groupes Avenir en confiance (AEC) et UC-FLNKS ont déposé un vœu sur le bureau du congrès.
Une initiative transpartisanne qui fait suite aux nombreuses études scientifiques qui démontrent que le cannabidiol a fait la preuve de son efficacité dans le traitement de certaines pathologies comme l'épilepsie ou de ses effets apaisants dans les cas de douleurs chroniques. Mais le cannabidiol est l'un des 500 composants actifs de la plante de cannabis, et bien que non-psycho actif, le CBD est donc interdit en Nouvelle Calédonie, contrairement à la plupart des pays du monde souligne Virginie Ruffenach, cheffe du groupe avenir en confiance au congrès.
Le vœu présenté par l'AEC est donc co-signé par le groupe UC-FLNKS au congrès, mais pour Omeyra Naisseline, pas d'ambiguïté : il n'est pas question de légalisation du cannabis.
Pas question non plus de production locale de CBD sur le territoire tant qu'elle n'est pas contrôlée, par exemple dans le cadre d'une filière chanvre dont on parle beaucoup depuis quelques années souligne Guy-Olivier Cuenot, membre du groupe AEC.
Si ce vœu était adopté par le congrès, un arrêté du gouvernement suffirait à retirer le CBD de la liste des produits stupéfiants. Tout en encadrant son importation.