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Des repreneurs pour KNS ?

28 février 2024 à 00:36
Des repreneurs pour KNS ?

Quatre groupes industriels pour l'heure seraient sur l'étude d'une éventuelle reprise du site, après l'annonce du retrait de Glencore du projet, et la mise en sommeil annoncée de KNS. Quatre sociétés qui pourraient donc se positionner pour devenir actionnaire de l'usine du Nord, sans plus de précisions sur l'identité de ces sociétés intéressées.
C'est ce qu'a notamment déclaré Neil Meadows, l'actuel président de la SAS Koniambo Nickel. Il faisait le point ce matin sur les conditions de mise en sommeil du site de Vavouto, et la suite des opérations, ainsi que le calendrier concernant KNS. "KNS ne va pas fermer" a encore ajouté Neil Meadows. Il a redonné les chiffres de production du site: "17 000 tonnes en 2021, 25 400 tonnes en 2022, et 27 200 en 2023". "Malheureusement nous sommes repartis de Paris sans accord et Glencore a décidé de se retirer". "A Paris, notre plan d'affaires était clair, avec l'aide du gouvernement qui a proposé un prêt de 150 millions d'euros et une subvention d'énergie, mais Glencore avait une vision très défavorable en raison de l'état du marché et n'a pas souhaité poursuivre les négociations". "Nous comptons donc maintenant sur notre actionnaire majoritaire, la SMSP". "Nos sommes un site intégré qui n'a pas de difficulté d'accès à la ressource ni d'obstacle aux exportations, et nous possédons un gisement qui devrait permettre d'attirer un actionnaire minoritaire".
On rappelle que Koniambo Nickel a 6 mois pour trouver un repreneur des actions de Glencore. "Nous aurons besoin d'un prêt car les opérations de mise en sommeil et de redémarrage demanderont des investissements". Neil Meadows évoque aussi la perspective du pire : pas de reprise de l'usine du Nord. Il prédit dans ce cas un effet domino sur les deux autres usines calédoniennes. "Dans mon esprit, c'est inacceptable pour la population calédonienne" a conclu le président de KNS.

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