Des rencontres inédites à la SLN
La direction a souhaité partager sa feuille de route pour 2025 avec ses 1900 salariés. Des premières réunions ont eu lieu à Koumac, Poya, et Kouaoua et aujourd’hui ce sont des salariés de Doniambo qui sont réunis au centre culturel du Mont-Dore.
Une présentation et des échanges d’environ 2h30 suivi d’un temps informel. L’objectif pour la direction est de fixer le cap alors que l’entreprise a traversé une crise sans précédent en 2024 avec de grandes difficultés voire l'impossibilité d'accéder à la ressource et de faire tourner l’usine l’année dernière.
Aujourd’hui Doniambo tourne à 60% de ses capacités en raison des blocages des sites miniers de la côte est. Afin de garantir un mix de minerai pour préserver les fours (en dessous de 14% de fer), la SLN est contrainte de mélanger le minerai extrait avec du minerai stérile. L’opération fait donc baisser la teneur en nickel à 2%, ce qui n’est pas rentable. La réouverture des sites de la côte-est est donc un enjeu vital pour l’entreprise. Cela pourrait permettre de passer à 2.35% et ainsi gagner 8 milliards de francs par an.
Autre aspect essentiel de la feuille de route de la SLN pour son directeur général, l’énergie. Il faut absolument baisser les coûts pour sauver l’entreprise. La centrale accostée temporaire arrive en bout d’autorisation d’exploitation alors qu’aucune solution durable n’a été acté. La SLN a donc demandé à prolonger l'autorisation auprès des autorités.
Enfin, lors de ces échanges avec les salariés, la direction présente son plan de départ volontaire. Depuis les émeutes, la SLN est passée de 2200 à 1900 salariés en raison -en grande partie- de la fermeture de Thio. Ce plan de départ volontaire doit permettre d’accompagner les salariés souhaitant partir à la retraite ou qui ont d’autres projets de vie afin de lancer des recrutements sélectifs sur les secteurs les plus essentiels pour l’entreprise
