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DDEC : mais pourquoi les internats ne rouvrent pas ?

Comment se fait-il que les internats des établissements de la DDEC en province sud n’aient pas rouvert depuis les émeutes ? Et qu’ils pourraient rester fermés jusqu’à la fin de l’année ? C’est la question que pose la présidente de la Province sud et la membre du gouvernement en charge de l’enseignement, dans 2 courriers distincts adressés à la directrice de l’enseignement Catholique Karen Cazeau.

12 août 2024 à 06:54
logo de la DDEC

La Province ne comprend pas cette décision, d’autant que sa présidente dit ne pas en avoir été informée. Même son de cloche de la part d’Isabelle Champoreau.

Elles ont appris cette décision toute les 2 en découvrant que la DEC avait fait une demande de mise en chômage partiel du personnel de ses internats. 

Sonia Backès s’étonne donc de cette décision, surtout que le Congrès a voté le 28 Novembre dernier une délibération sur le financement de l’enseignement privé, et que dans ce cadre, la Province a tenu ses engagements, et même plus, puisqu’elle a accepté de prendre aussi à sa charge la participation des communes. En tout, la Province a donc versé à la DDEC le 19 Avril dernier 620 millions de francs destinés au fonctionnement des internats. Aussi, écrit Sonia Backès, je trouve particulièrement choquant d’apprendre que cet argent n’est manifestement pas utilisé conformément aux termes de la convention et que vous envisagez en sus, de demander le chômage partiel pour les personnels censément rémunérés grâce aux financement provinciaux. Sonia Backès entend donc demander à la DDEC le remboursement des sommes inutilisées ou utilisées à d’autres fins que celles prévues. 

Isabelle Champmoreau aussi a écrit à Karen Cazeau. Le gouvernement a en effet déjà versé de son côté les 2/3 des 550 millions qu’il s’est engagé à verser à la DDEC, et s’apprêtait à verser le reliquat début septembre. La membre du gouvernement a rencontré la directrice de l’enseignement catholique pour évoquer cette situation et s’est étonnée à cette occasion de la fermeture des internats, compte-tenu de la participation financière de la Nouvelle-Calédonie. Je suis opposée à cette approche écrit Isabelle Champmoreau, et je considère que vous devez honorer les services à rendre aux élèves sur la base des financements des collectivités, conformément au cadre fixé par nos conventions. Isabelle Champmoreau elle aussi rappelle que dans la convention signée, les sommes attribuées peuvent faire l’objet d’une demande de remboursement si elles sont utilisées d’autres fins que celles prévues. 

Affaire à suivre.        

 

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