Daniel Goa a ouvert le comité directeur de l'UC

L'Union calédonienne est en plein déni. Elle conteste – on le sait – le 3ème référendum, et elle fait comme si les trois consultations n'avaient pas eu lieu.
Elle réaffirme donc sa volonté d'accession à la pleine souveraineté dès 2025, et pour Daniel Goa, cela passe par la ratification d'un accord, le 24 septembre 2023.
Le président de l'UC ne veut pas d'un référendum de projet et il met en cause l'Etat qui, dit-il, "a le colonialisme chevillé au corps".
Daniel Goa évoque les bilatérales avec l'Etat, mais il ne veut pas parler de futur statut. Le seul objectif de ces négociations, c'est de parler de l'émancipation
Au passage, Daniel Goa refuse que l'on touche au corps électoral.
Si l'Etat veut s'engager dans la voie de l'ouverture du corps électoral, dit-il, il trouvera le peuple kanak face à lui.
Le président de l'UC affirme également qu'il n'y a pas de crise du nickel et il fustige une économie de comptoir et un modèle économique de pillage et de confiscation.
Il appelle à l'unité des indépendantistes et à la préparation du congrès du FLNKS pour porter un même message lors des bilatérales avec l'Etat.
Et pour le président de l'UC, qui a présenté son calendrier, cette année 2023 devrait être décisive.
Après ce discours d'ouverture, les délégués de l'UC ont débuté leurs travaux à huis clos. Ils devaient notamment être informés de la décision de la commission de discipline concernant la situation de Jacques Lalié, le président de la Province des Iles à qui il est reproché d'avoir participer, le 28 octobre, à la convention des partenaires réunie à Paris.